Un huis-clos sur le thème de la seconde guerre mondiale
Le silence des bombes est le 3eme roman de la rentrée littéraire 2015 que je lis. Je n’avais pas prévu de le lire mais je me suis laissée tenter par l’histoire.
Il s’agit d’un huis-clos (enfin pas dès le début mais presque). Lydia une collégienne anglaise, a été envoyé au pays de galles pour être en sécurité. Elle n’apprécie pas être là-bas et décide de rentrer chez elle. Malheureusement, arrivée dans son village, elle se rend compte que tous les habitants ont déserté les lieux. Elle décide d’attendre l’hypothétique retour de sa mère. Force est de constaté au fil des jours, qu’elle ne reviendra pas.
Peu de temps après son arrivée, Un soldat (Heiden) va entrer dans sa maison et en faire son repère. Il porte un uniforme Anglais mais son accent le trahira, il est allemand. Pourquoi cet allemand est-il ici? Sont-ils en train de les envahir? De son côté Heiden se pose également des questions à propos de la filette.
De nombreuses analepses (flashback) nous font découvrir l’histoire de ces deux personnages.
J’ai bien aimé cette lecture même si le thème n’a rien de nouveau : la seconde guerre mondiale. Un thème exploité à maintes reprises et pas toujours avec très bon goûts… Dans ce roman, il n’est pas question des atrocités de la guerre mais plus des relations humaines en temps de guerre. Jason Hewitt mise sur les sentiments amoureux et familiaux, et c’est un pari gagné. Le style de l’auteur est très poétique et doux. Bien sûr il s’agit d’une traduction donc bravo au traducteur Patrick Imbert. Ces deux personnages lui permettent de montrer deux points de vues très différents. Celui d’une enfant mais également celui d’un homme qui est devenu soldat par la force des choses et qui s’interroge sur cette guerre. Un soldat qui a également des souffrances alors qu’il est considéré comme un méchant par la fillette, un ennemi.
Le roman m’a fait penser à « La petite fille qui aimait la lumière » de cyril Massarotto. Ce n’est pas le même sujet mais c’est également une histoire entre un adulte et une filette. On y retrouve un peu la même ambiance, la même nostalgie du temps où l’on pouvait sortir et être insouciant. Je dois dire que si je devais conseiller un des deux romans, je recommande plutôt la petite fille qui aimait la lumière. J’ai trouvé ce livre magnifique.
Le silence des bombes est également un beau livre mais peut être un peu plus banal.
J’ai lu ce livre dans le cadre des 1% de la rentrée littéraire organisé par Sophie alias Hérisson
Je ne l’ai pas lu mais l’histoire semble un peu rappeler « Le silence de la mort » de Vercors.
Coucou grigrigredin. Je ne connais pas le livre dont tu parles. Il est bien?
Il est intéressant mais pas très gai.
Je me doute bien. Je note merci du conseil
L’histoire m’intéresse beaucoup ! Je prends note aussi de La petite fille qui aimait la lumière, peut être qu’un jour j’aurais l’occasion de comparer les deux 🙂
Bonne lecture des deux. Je crois que la petite fille qui aimait la lumière est sorti en poche.
Je me lasse un peu de cette thématique, alors je pense passer mon tour pour celui-ci… 🙂
Tu peux lire la petite fille qui aimait la lumière 😉 du coup. Bon dimanche
Merci 🙂 je note
L’histoire me tente bien, je ne lis pas tant que ça de roman sur le sujet 🙂 La couverture est jolie aussi 🙂
Une jolie lecture sans plus …
Je pense que nous sommes du même avis 😉 par contre je suis curieuse de savoir quels autres livres tu as lu aux éditions préludes?
Parmi les premiers dont le tout premier : Un parfum d’herbes coupées et Saisis ta chance Bartholomew Neil 🙂 Les billets sont sur le blog si tu as envie d’y jeter un coup d’oeil. Et toi, en as-tu lu d’autres?
Coucou. Non je n’en ai pas lu d’autres. Je vais aller lire tes avis.