Non je n’étais pas en train de lire les incorrigibles optimistes et je n’ai pas d’excuse … Pourtant je reviens vous parler de ce livre achevé il y a de ça 1 mois. Au départ rebutée par le prix, le titre me faisait de l’oeil et puis je n’ai pas pu lui résister.
Jean-Michel Guenassia met en scène un lecteur nommé Michel. J’ai mis du temps à comprendre qu’il s’agissait d’une autobiographie. Et oui! je ne suis pas une flèche.
J’aime commencer un livre sans aucun a priori.
Cependant le doute planant et me submergeant, je n’ai pu m’empêcher de chercher des informations sur son auteur. Recherches très décevantes puisque je n’en ai pas appris beaucoup plus.
Ce n’est donc pas une autobiographie au sens propre mais des anecdotes enchâssés. L’auteur s’inspire de sa vie mais y ajoute de la fiction, rendant ainsi le livre plus percutant et moins « -bonjour, c’est moi Michel et je raconte ma vie »
Le livre développe l’histoire de nombreux personnages, ce n’est donc pas une histoire de vie mais des histoires de vies. Le suspense est bien là et donne envie de poursuivre la lecture.
Un livre qui regorge de référence
Du cinéma, en passant par la musique et la littérature et ça plaît ou déplaît. On est souvent frustré parce qu’on n’a pas forcément toutes ces références. On sourit lorsqu’on en saisie une et on se sent un peu moins à côté de la plaque.
En même temps Michel lit du matin au soir et en marchant, Il se rend souvent à la cinémathèque et lorsqu’il n’est pas occupé à ces activités Il prend des photos au jardin du Luxembourg. Il lit même pendant ses cours à Henri VI. Difficile donc de se procurer toutes les références, films ou livres dont il est question. Pourtant, j’en ai parfois eu très envie. Promis un jour je lirai le lion de Kessel (Je vois de là vos commentaires … elle l’a pas lu …L’INCULTE)
La place occupée par la culture et les arts dans le livre est donc assez importante.
Le club d’échec et les réfugiés politiques
L’ouvrage traite également de sujets plus graves, tel que l’exil, voulu pour certains et souvent cas de force majeure pour d’autres. Ces exilés se retrouvent dans une arrière salle d’un Bar nommé Le Balto. Michel ferra leur connaissance et entrera dans ce club.
Ce livre vous imergera au sein de ce club et la vie de chacun de ses membres n’aura de secret pour vous.
Comme d’habitude, je ne vous en dit pas plus pour ne pas gâcher le suspense.
Plaisirs à cultiver